Sherlock Holmes 2 : jeu d'ombres
Sherlock Holmes revient et, cette fois‑ci, il affronte le Pr Moriarty qui veut mettre l'Europe à feu et à sang. Le détective est toujours acoquiné de son fidèle Watson et reçoit désormais l'aide de la délicieuse Simza Heron (Noomi Rapace, Millénium).
Grosse déception que ce Sherlock Holmes 2, toujours dirigé par Guy Ritchie (cliquer sur Sherlock Holmes pour accéder au test du premier opus). À mi‑chemin entre Jack Sparrow et Iron Man des Avengers, ce Sherlock Holmes théâtral et survitaminé passe son temps à se déguiser, à minauder, à atomiser ses adversaires en faisant des pirouettes et à enchaîner les bons mots. C'est charmant quelques instants, mais le concours de piques balourdes entre Holmes et Watson ne parvient pas à masquer le cruel manque d'intérêt de l'intrigue, l'absence d'originalité par rapport au premier épisode et le côté tape‑à‑l'œil des scènes d'action.
Une distraction épuisante et incontestablement inférieure à la précédente mouture.