par Carina Ramon
13 septembre 2019 - 12h11

Shazam !

année
2019
Réalisateur
InterprètesZachary Levi, Asher Angel, Mark Strong, Djimon Hounsou
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

On n'attendait rien, on n'a pas été déçu. Difficile, quelques jours après son visionnage, de retenir les highlights de ce film de super‑héros pour ados (les adultes ne sont clairement pas visés) déroulant sa trame pépère sur fond de « on a tous un super‑héros qui sommeille en nous ».

 

La (petite) originalité du film de David F. Sandberg tient sur un post‑it, soit le caractère pluriel des super‑pouvoirs qui finiront par irriguer tout une fratrie. Entre‑temps, un lycéen de 14 ans apprend à découvrir ses pouvoirs insoupçonnés dès qu'il prononce le mot « Shazam », tout en luttant contre l'infame Dr Thaddeus Sivana (Mark Strong, bonjour le casting attendu). 

 

Un film gentil tout plein, éventuellement drôle, mais qui ne marquera pas l'histoire des films de super‑héros, encore moins celle du cinéma. « Shazam : on oublie tout ! ».

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test
4k
cover
Tous publics
Prix : 29,99 €
disponibilité
07/08/2019
image
1 UHD‑99 + 1 BD‑50 + 1 BD 3D + 1 CD, 131', toutes zones
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
bande-son
Français Dolby Atmos
Français Dolby TrueHD 7.1
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Anglais Dolby Digital 5.1
Tchèque Dolby Digital 5.1
Hongrois Dolby Digital 5.1
Russe Dolby Digital 5.1
Hindi Dolby Digital 5.1
Chinois Dolby Digital 5.1
Thaï Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, néerlandais, tchèque, estonien, croate, grec, hongrois, letton, portugais, roumain, russe, slovène, hindi, estonien, bulgare
8
10
image

Côté 4K, on ne peut qu'applaudir tant le film coche toutes les cases de la 4K Ultra HD en bonne est due forme : contrastes, définition, brillance des couleurs (les rouges notamment), impact des noirs et relief incroyable. 

 

On retient surtout la variété de la palette colorimétrique, toutes tonalités confondues, et une mise en valeur des effets spéciaux avec, en point d'orgue, la méga bataille de la fête foraine. Les décors et les costumes ressemblent à un arc‑en‑ciel sous acides, le tout sublimé par un HDR Dolby Vision très à l'aise dans cet univers fantaisiste et fun. Même les nombreuses scènes sombres s'en sortent haut la main. Notons au passage l'aspect dense et noirci de la photographie. 

 

Tourné en 3,4K (Digital Intermediate 2K), le film fourmille de détails et délivre des contours nets et parfaits. Sans doute ce que l'on pouvait rêver de mieux pour ce genre de film, festif et tourné vers les plus jeunes.

8
10
son

Même ambiance festive et massive en Dolby Atmos, piste capable de soulever des montagnes avec ses super‑pouvoirs sonores dans tous les sens. Le film alterne les phases calmes (en mode ado de 14 ans) et le déluge d'effets sur tous les canaux (en mode Shazam). Une bande‑son à deux têtes parfaitement calée sur le film et son action débridée.

 

Si quelques scènes sont particulièrement bien sonorisées en tendant l'oreille, les passages à forte activité sont les plus intéressants, fournissant aux canaux arrière et LFE des salves d’effets magiques. Un Dolby Atmos actif donc, mais jamais outrancier (les enfants sont en ligne de mire). Le caisson de basses est au diapason, ni trop ni pas assez. Tout l'art du dosage en somme.

5
10
bonus
- Comic animé exclusif Le super-héros fait l'école buissonnière (VOST) (4')
- Le monde magique de Shazam! (27')
- Zac le super Golri (3')
- Scènes coupées introduites par le réalisateur (37')
- Scènes alternatives (37')
- Bêtisier (3')
- Qui est Shazam ? (6')
- La scène du carnaval expliquée (10')
- Les valeurs de la Shazam Family (6')
- BD 3D du film, CD de la Bof
- Blu-Ray bonus + film

On n'a pas trop compris le principe du petit comic animé exclusif de 4 minutes… Heureusement, d'autres modules nous en disent plus sur les effets spéciaux avant/après, le réalisateur qui passe ainsi de Annabelle à Shazam!, les coulisses du tournage (Philadelphie ou pas Philadelphie, les fameux éclairs…), la scène du carnaval expliquée (spectaculaire à l'image mais pénible à tourner) ou encore les origines du personnage au plastron en forme d'éclair, sans doute le plus passage le plus intéressant. 

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