Sexy Killer
Sur un campus réputé d'une école de médecine, de mystérieux meurtres se succèdent sans que la police ne puisse identifier l'auteur des crimes. Difficile, en effet, d'émettre des soupçons sur Barbara (Macarena Gomez), ravissante étudiante, fashion victim le jour, bourreau sanguinaire la nuit. Mais le jour de son jugement ne tarde pas à sonner, lorsque ses souffre‑douleur déchiquetés reviennent pour lui régler son compte.
Dès la séquence d'introduction, on repère la fameuse séquence de la douche de Psychose (Alfred Hitchcock, 1959), les filles dénudées de Carrie (Brian de Palma, 1976) et le tueur masqué de Scream (Wes Craven, 1997). Sexy Killer multiplie ainsi les références au cinéma de genre, favorisant la distance permanente du spectateur. Quant à la tueuse, tellement sexy qu'on en crève, elle appartient à ces créatures hybrides, entre la crudité calculée d'un tueur en série classique et l'hystérie d'une harpie hype. Mais dans cette course à la parodie et au pastiche, attention à l'essoufflement engendré par la surenchère et l'overdose de digressions parfois indigestes.