Sexy Devil
L’acteur Alec Baldwin passe à la réalisation et signe une fable comico‑faustienne à peine honorable, énième adaptation de la nouvelle The Devil and Daniel Webster.
Tentant de surfer sur la vague d'Endiablé d'Harold Ramis (même personnage principal paumé, même tentatrice, ici Jennifer Love Hewitt vêtue d’une robe rouge similaire à celle que portait Elizabeth Hurley), et sur celle de L’avocat du Diable, Sexy Devil décrit les mésaventures de Webster (Balwin himself), un écrivain déprimé qui accepte un jour de vendre son âme au Diable en échange de la fortune et du succès. Évidemment, il se rend vite compte de l’énormité du prix à payer.
Réalisé en 2004, on comprend que Sexy Devil ait tardé à sortir dans nos contrées, tant l’ensemble se démarque à peine d’un téléfilm de série, avec une morale consensuelle (ne pas forcer le destin et le bonheur, on est tous d’accord) et un script dénué de toute originalité. Notons enfin que Baldwin, visiblement peu satisfait du résultat, a fait retirer son nom du générique (comme producteur et réalisateur), pour le remplacer par celui d’Alan Smithee, fameux patronyme de substitution. Il a eu raison.