Sex and the City 2
Deux ans après le mariage de Carrie et Mr. Big (dans le premier film Sex and the City), les quatre inséparables New‑Yorkaises se retrouvent pour l’union de leurs deux meilleurs amis gays, une cérémonie fastueuse à grand renfort de cygnes et de Liza Minnelli en chair et en os. Quelques jours après la célébration, Carrie, pourtant comblée par l’homme de ses rêves, commence à se poser des questions. Les traditions, la vie de couple, les soirées télé dans le canapé… Est‑ce que tout cela est bien fait pour elle ? C’est évidemment en compagnie de Charlotte, Miranda et Samantha qu’elle va tenter de trouver les réponses à ses interrogations, en virée à Abu Dhabi…
Chant du cygne, oraison funèbre… Le premier long métrage adapté de la piquante et pétillante série éponyme ressemblait peu ou prou à un très dispendieux défilé de mode, édulcorant au passage tout ce qui avait fait le sel du feuilleton, toute son impertinence grivoise. Sex and the City 2 ne fait que remuer le couteau dans la plaie, infligeant à son public 2h26 (!) de tergiversations ennuyeuses que tout scénariste sensé aurait condensé en une heure trente de métrage, réitérant le défilé de mode et invitant des guest stars pour deux minutes de temps de présence à l’écran (outre Liza Minnelli en marieuse du couple gay, on retrouve Penélope Cruz et Miley Cyrus).
Mais le pire dans tout cela, c’est que nos quatre héroïnes, autrefois si fringantes et la langue bien pendue, ne nous font plus rire. Pire, on ne peut qu’abhorrer leurs personnages, quasiment traités au premier degré, et leurs gravissimes problèmes de riches New‑Yorkaises aux caprices de divas. Exaspérant.