Seven Sisters
2073. La planète surpeuplée, le gouvernement a imposé une politique de l’enfant unique mais un grand‑père insoumis (Willem Dafoe) élève des septuplées dans le plus grand secret. Prénommée comme les sept jours de la semaine, chacune aura le droit de sortir selon la chronologie hebdomadaire jusqu’au jour où Monday ne rentre pas…
Une sororité multipliée sur fond de récit d’anticipation, voilà une idée originale qui a fait partie de la fameuse black list de Hollywood. Succédant à Dead Snow (2009) et Hansel et Gretel : Witch Hunters (2013), Seven Sisters du Norvégien Tommy Wirkola repose essentiellement sur la performance transformiste de son actrice principale. Tour à tour sportive, fêtarde, hackeuse, introvertie, exubérante ou énigmatique, Noomi Rapace (le Millénium de Oplev) enchaîne les rôles comme elle(s) dégomme(nt) les sbires de Nicolette Cayman (Glenn Close), à la tête d’un système concentrationnaire.
Malgré cette performance hyper‑convaincante, il manque des finitions, du relief à ces personnalités à peine esquissées, enfin, davantage de souvenirs, lesquels se bornent à une poignée de flashbacks et une sauvegarde de photos numérisées une fois le danger de mort imminent.