Semi-Pro
À la fin des années 1960, la ABA, ligue de basket concurrente de la prestigieuse NBA, fut créée dans le but de monter une compétition sportive rude et déjantée, remplie de joueurs semi-pro mais surtout rebelles, loufoques et parfois caractériels. L’idée a germé dans la tête de Jackie Moon (très bon Will Ferrell), auteur d’un tube disco grâce auquel il a fait fortune.
Passionné de basket, l’homme s’est alors payé les Flint Tropics, une équipe de bras cassés dont les seuls faits d’armes se résument à des pitreries, des séances de fumette et une bande de pom-pom girls flanquées de formes généreuses. Un jour, il décide de faire appel à une ancienne star du basket devenue alcoolique, Monix (Woody Harrelson), afin de rehausser le niveau.
Film typique de la comédie US contemporaine, Semi-Pro ne recule devant rien : gags au-dessous de la ceinture, langage pour le moins fleuri, situations délirantes qui ne connaissent pas de limite, le tout baigné dans une ambiance funky très Seventies. L’ensemble démarre sur les chapeaux de roue mais, à force de surenchères et d’absurdités, s’essouffle en cours de route. Dommage.