Secret Identity
Un ex‑vieux routard de la CIA à la retraite (Richard Gere) se retrouve contraint de faire équipe avec un jeune bleu (Topher Grace) afin d’élucider l’assassinat d’un sénateur.
C’est l’une des configurations préférées du cinéma hollywoodien : le thriller d’action sur fond d’intrigues politiques. ici, la Maison‑Blanche et Washington. Très vite, leur soupçon se porte sur un assassin d’origine russe, Cassius, mais les choses se compliquent.
Premier long métrage d’un jeune cinéaste américain, Secret Identity est écrit par le scénariste de 3h10 pour Yuma. Soit une bonne raison d’aller voir d’un peu plus près ce direct‑to‑video. Mais on déchante rapidement. À cause d’un scénario cousu de fil blanc qu’aucun de ses retournements artificiels ne parvient à dynamiser. Ensuite, à cause de ses deux acteurs, dont le manque de motivation transparaît vite à l’écran. À commencer par Richard Gere qui, jusque dans la dernière séquence, frôle souvent le ridicule.
Dommage, car cette histoire d’agents doubles aurait pu aboutir à un bon thriller américain.