par Carole Lépinay
04 juin 2013 - 16h10

Satan mon amour

VO
The Mephisto Waltz
année
1971
Réalisateur
InterprètesAlan Alda, Jacqueline Bisset, Barbara Parkins
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Duncan Ely (Curd Jürgens), un pianiste virtuose, pactise avec le Diable afin que son esprit puisse habiter le corps de Myles Clarkson (Alan Alda), un jeune journaliste musical. L’existence sereine de celui‑ci bascule peu à peu dans le cauchemar. Sa femme Paula (Jacqueline Bisset) va tenter de contrer les forces du Mal qui se sont emparées de lui.

Réalisé par Paul Wendkos, essentiellement connu pour sa collaboration à des séries populaires (Les envahisseurs, Hawaï police d’état, Les espions), Satan mon amour s’inscrit dans le sillage des films satanistes produits, au cours des années 1970, dans la foulée de Rosemary's Baby.

Bien qu’aux antipodes du classique de Polanski, cet unique film de Wendkos (produit pour la Twentieth Century Fox par Quinn Martin, créateur de feuilletons télévisés) se focalise sur le point de vue clairvoyant d’une jeune mère de famille, laquelle va, à son tour, succomber à l’occultisme.

Dans la luxueuse propriété régie par l’inquiétante fille de Duncan, les fêtes décadentes, les postures lascives et les messes noires sont autant d’illustrations d’un terreau malsain originaire. L’usage outrancier de filtres aux chromatiques psychédéliques rapprochent les projections oniriques aux confins d’un cauchemar éveillé. Enfin, la partition dissonante de Jerry Goldsmith (compositeur émérite de la période) apporte une variation démoniaque supplémentaire à cette « valse de Mephisto », purement Seventies.

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dvd
cover
The Mephisto Waltz
Tous publics
Prix : 14,99 €
disponibilité
09/01/2013
image
DVD-9, 104', zone 2
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 2.0
Anglais Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français
7
10
image
Typique des années 70, l'image possède un léger grain, des couleurs gentiment passées et n'est toujours pas d'une grande fluidité, mais le piqué et les contrastes proposés sur cette édition DVD se montrent excellents. Y compris sur les séquences oniriques floutées sur les côtés.
5
10
son
Sur la VF, la musique est malheureusement trop écrasée et les bruitages trop fades pour que l'ambiance sonore soit vraiment inquiétante. La VO se montre bien plus à l'aise et affiche tous les ingrédients de cette bande‑son avec davantage de précision.
3
10
bonus
- Entretien avec Alain Schlockoff de L'écran fantastique (13')
- Bande-annonce
Une petite piqûre de rappel salvatrice.
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