Saint John of Las Vegas
John (Steve Buscemi) est un ancien accro au jeu. Il lui reste d’ailleurs quelques séquelles de cette pathologie. Malgré un emploi plutôt stable, il continue à dépenser l’essentiel de sa paye dans des loteries diverses. Un jour, son patron M. Townsend (Peter Dinklage) lui confie une délicate mission dans la région de Las Vegas. Voici John lancé sur les routes, en compagnie de son antipathique collègue Virgil (Romany Malco). Direction Las Vegas, la ville de l’excès, de la tentation et de l’argent facile, soit une occasion, à la fois dangereuse et inespérée pour John, d’être confronté à ses vieux démons.
Outre l’irrésistible prestation de Steve Buscemi (sans sa présence, le film serait un véritable tue‑mouche), Saint John of Las Vegas s’embarrasse de situations au ralenti n’empruntant jamais le tournant loufoque qui semblait fixé. Il s’englue alors dans une durée privée d’entrain et de dynamisme. Et même si la volonté de l’allumé John est mise à l’épreuve par le biais d’une sorte de parcours initiatique, la sauce comique ne prend pas. Dommage.