par Carole Lépinay
11 mai 2021 - 10h00

Sacrées sorcières

VO
The Witches
année
2020
Réalisateur
InterprètesAnne Hathaway, Octavia Spencer, Jahzir Brunu, Stanley Tucci, Codie-Lei Eastick, Brian Bovell
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Alabama. Recueilli par sa grand‑mère (Octavia Spencer) après la mort de ses parents, un petit garçon (Jahzir Bruno) découvre l’existence des sorcières. Pour avoir transformé son amie d’enfance en volaille dodue, Grandma sait à quel point celles‑ci détestent les enfants. Avec son petit‑fils, elle monte un plan d’attaque dans le grand hôtel où la sororité démoniaque s’est réunie pour un congrès.


Robert Zemeckis (Le drôle de Noël de Scrooge, Seul au monde) adapte un petit classique du roman jeunesse signé Roald Dahl. Au programme : de ravissantes jeunes femmes en tailleur chic et escarpins derrière lesquelles se cachent d’affreuses harpies chauves aux pattes d’oiseau. Dirigée d’une main gantée par sa grandissime consœur (Anne Hathaway délirante, avec un accent slave redoutable), la communauté maléfique dispose d’une mystérieuse potion bleue qui transforme les gamins en petites souris. Quand bien même notre héros n’échappera pas au sortilège, son combat palpitant au nom des enfants du monde entier prouve que ni la taille ni l’espèce (humaine ou animale) n'est une entrave à la solidarité.

 

À travers cette adaptation, le cinéaste jongle à merveille avec l’univers fantaisiste de l’auteur britannique et des effets spéciaux habilement maîtrisés, mais toujours avec modération. Un bon moment.

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The Witches
Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
17/03/2020
image
BD-50, 104', zone B
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Hongrois Dolby Digital 5.1
Norvégien Dolby Digital 5.1
Polonais Dolby Digital 5.1
Suédois Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, néerlandais, danois, finnois, grec, hongrois, norvégien, polonais, roumain, suédois, chinois
8
10
image

Le savoir‑faire, l'inventivité et la patte de Robert Zemeckis donnent lieu à une image de cinéma solide pleine de fantaisie et de détails. Malgré l'intrusion d'effets spéciaux quand les sorcières se livrent telles qu'elles sont en réalité ou quand les petites souris entre en action, tout reste suffisamment mesuré et équilibré pour rester en harmonie. Stylisme et décors sont sublimés par des couleurs toujours délicates et des contrastes bien serrés, magie oblige.

8
10
son

Une VO DTS‑HD Master Audio 5.1 elle aussi pleine de fantaisie, de créativité et de générosité qui donne littéralement vie à cette histoire de sorcières plus vraies que nature. Une richesse sonore et une musique qui emballent le film d'un rythme d'enfer pour des péripéties entraînantes, et même parfois un peu effrayantes pour les plus petits… Rien pour l'accent slave d'Anne Hathaway, VO obligatoire. Cela dit, la VF se défend pas mal malgré son simple Dolby Digital.

5
10
bonus
- Making of (6')
- Roald Dahl : l’histoire derrière Sacrées sorcières (5')
- Sacrées sorcières : la potion de transformation en souris (1')
- Bêtisier (1')
- Scènes coupées (6')

Robert Zemeckis n’est pas seulement à la réalisation de Sacrées sorcières, on lui doit aussi la création de la technologie sophistiquée qui l’habille. Focus sur l’aventure du tournage avec les interventions de l’actrice principale Anne Hathaway et de la productrice exécutive Jacqueline Levine, entre autres…

 

Un peu plus loin, Robert Zemeckis et ses acteurs s’entendent sur le côté à la fois subversif et universel des thèmes explorés par le célèbre auteur de littérature jeunesse. Ils admirent sa capacité à garder le monde tel qu’il est et à l’adapter pour les enfants afin de les responsabiliser, sans oublier la touche de ténèbres qui rend son univers à la fois terrifiant et magique.

 

Un bêtisier en accéléré donne aussi le ton énergique et sans prise de tête du tournage. Pour finir, les scènes coupées montrent le jeune héros mort de chagrin et immobile face à son bain qui coule, puis on le retrouve dissimulé dans une énorme malle tandis que sa grand‑mère tente de le cacher à un employé de l'hôtel. La scène suivante (complètement à l'opposé de la fin initiale) marque les retrouvailles émouvantes de Bruno, petite souris grassouillette, avec sa mère.

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