par Cédric Melon
28 janvier 2011 - 12h08

Resident Evil : Afterlife 3D

année
2010
Réalisateur
InterprètesMilla Jovovich, Ali Larter, Shawn Roberts, Wentworth Miller, Boris Kodjoe, Sergio Peris-Mencheta
éditeur
genre
notes
critique
2
10
A

Dans un monde ravagé par un virus transformant ses victimes en morts vivants, Alice continue sa lutte à mort avec Umbrella Corporation. Elle poursuit son voyage à la recherche de survivants et d’un lieu sûr où les mener. Ils arrivent bientôt à Los Angeles, mais constatent que la ville est infestée par des milliers de zombies. Alice et ses compagnons sont sur le point de tomber dans un piège d’Umbrella…

C’est quand même un comble de faire un film aussi plat en 3D ! Si les trois derniers Resident Evil n’étaient déjà pas bien folichons, celui‑ci est une catastrophe ambulante. Milla Jovovich trimballe ses yeux de biche et sa teinture ratée comme les artifices dépassés d’un personnage sans âme qui n’a plus rien à défendre, le scénario est d’une bêtise crasse et le moindre personnage une caricature sur pattes.

Quatrième épisode d'une série apocalyptique inspirée du jeu vidéo éponyme, Resident Evil 4 ne ressemble à plus rien du tout. Nanar ? Série Z ? Resident Evil : Afterlife ne nous fait même pas ce plaisir‑là. La franchise morte vivante a définitivement clamsé.

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Tous publics
Prix : 29,99 €
disponibilité
26/01/2011
image
2 BD-50, 95', zone B
2.35
HD 1 080p (MVC 3D)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français, anglais
8
10
image
Au choix, la version BD 3D que l’on peut apprécier avec un équipement approprié, ainsi qu'une 3D anaglyphe avec ses filtres rouge/vert et les lunettes en carton qui vont avec (quatre paires livrées dans le boîtier). Cette dernière version est une catastrophe tant la gestion des couleurs est catastrophique. En revanche, la 2D et la BD 3D sont plus que satisfaisantes. Le rendu numérique est formidablement bien exploité, le piqué splendide, la finesse exemplaire, presque trop parfaite même, ce qui a tendance à créer des personnages quasiment artificiels. Si la 3D est moins convaincante que celle d’Avatar, certains effets font « le job » et rendent les images palpables.
10
10
son
Les versions DTS-HD Master Audio 5.1 anglaise et française sont de véritables démonstrations sonores. La répartition est constante et les basses omniprésentes pour un maximum de puissance et de dynamisme. Et dans ce déluge sonore, dialogues et musique restent audibles. Un must de ce côté‑là, il faut l'avouer.
2
10
bonus
- Making of (50')
- Scènes coupées (7')
- Commentaires audio de Milla Jovovich et de Paul W.S. Anderson
- Interviews de Milla Jovovich et Paul W.S. Anderson (25')
- Bêtisier (4')
- Bandes-annonces
Cette édition propose sur le premier disque le film en version 2D et BD 3D active (lecteur 3D Ready + téléviseur 3D Ready + lunettes 3D actives sont nécessaires), et sur le second disque la version 3D anaglyphe (quatre paires de lunettes bleu/rouge fournies pour une vision en relief sur un téléviseur classique). Les bonus sont à l’image du film, ennuyeux. Les fans hardcore de la franchise pourront y glaner ici ou là quelques informations techniques précieuses sur la 3D, notamment dans le commentaire audio du réalisateur. Les autres devront se contenter d’un discours lénifiant, ultra‑promotionnel avec des références hallucinantes et vides d’intérêt de la part de tous les protagonistes du film. Le bêtisier n’est même pas très drôle.
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