Requiem pour une tueuse
Pour ceux qui auraient envie de rire un peu, Requiem pour une tueuse fera largement l’affaire. Il faut dire que l’héroïne de ce thriller grotesque n’est autre que Mélanie Laurent, actrice inconstante et tête à claques à ses heures perdues, qui endosse ici les traits d’une tueuse amatrice de chant lyrique !
Tout débute par une séquence réaliste, proche du mélo, dans laquelle une jeune tueuse, Lucrèce, est contrainte de délaisser sa fille pour faire son job. Pourquoi pas ? Puis, notre Nikita de service repart en mission, cheveux peroxydés, regard de tueuse et silencieux au bout du canon. Au cours de l’une de ses missions, Lucrèce doit tuer un homme dans une Église, dont elle ne sait rien sinon son allergie aux poils de chat. Qu’à cela ne tienne : Lucrèce, aussi discrète qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine, balance trois chatons dans l’assemblée. Il fallait y penser.
L’affaire est donc très vite pliée, entre invraisemblances scénaristiques, acteurs à côté de la plaque (Cornillac, Karyo, la totale) et mise en scène à peine digne d’un téléfilm. Même pas un nanar, juste un navet.