par Carole Lépinay
09 mars 2011 - 16h10

Renaissance d'un champion

VO
Resurrecting the Champ
année
2007
Réalisateur
InterprètesSamuel L. Jackson, Josh Hartnett, Kathryn Morris, Dakota Goyo, Alan Alda, Rachel Nichols
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Erik Kernan Jr. (Josh Hartnett) tente de suivre les traces de son père dans le milieu du journalisme. Malheureusement, il éprouve les pires difficultés à capter l’attention de ses supérieurs. Ses médiocres papiers sur le sport ne remportent pas l'adhésion. Il joue ainsi sa dernière chance lorsqu’il décide d’écrire sur la vie peu ordinaire d’un SDF, ancien champion de boxe, secouru un soir alors qu’il se faisait attaquer par une bande de jeunes passablement éméchés. Plus qu’un reportage, c’est le début d’une forte amitié entre les deux hommes, laquelle pousse également Erik à affronter ses problèmes personnels.

Renaissance d’un champion ou l’itinéraire d’un enfant noir de la boxe que les mauvaises surprises de la vie n’ont pas épargné. Entre flashbacks exhumant les instants de gloire passée du boxeur et difficile ancrage dans le bitume, lutte quotidienne pour la survie et moments de résignation, le reportage prend progressivement une tournure personnelle et entraîne Erik vers des interrogations plus intimes (sa vie privée bancale et le conflit perpétuel face à son défunt père).

On retiendra surtout la touchante interprétation de Samuel L. Jackson dans la peau du « Champ », borderline mais toujours digne, donc jamais tout à fait paumé. Une bonne surprise.

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Resurrecting the Champ
Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
08/02/2011
image
BD-50, 112', zone B
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français
8
10
image
Un savant mélange de ton sépia enjôleurs et chaleureux (le Champ, la boxe) et de teintes bleutées plus froides censées illustrer la vie professionnelle et affective en berne du jeune journaliste. Beaucoup d'application dans le soin apporté au traitement de l'image et à ce Blu-Ray en particulier. Pas de défaut. Un petit surplus de piqué et de brillance, et c'était la note maximale assurée.
7
10
son
Peu de différences entre VF et VO hormis le jeu des acteurs (qui compte évidemment beaucoup dans l'immersion de ce film plutôt intimiste) et le surcroît de détails sonores en anglais. Peu d'effets également. Juste une petite spatialisation à l'arrière, et encore.
2
10
bonus
- Commentaire audio du réalisateur en VO non sous-titrée
- Coulisses (4')
- Bandes-annonces (7')
- Internet
On regrette l'absence de sous‑titrage pour le commentaire audio. La visite des coulisses est rapidement expédiée.
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