par Jean-Baptiste Thoret
22 septembre 2011 - 12h12

Red Hill

année
2011
Réalisateur
InterprètesRyan Kwanten, Christopher Davis, Kevin Harrington, Richard Sutherland, Claire Van Der Boom
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

Issu de la publicité, le cinéaste australien Patrick Hughes signe une petite pépite, loin des effets tape‑à‑l’œil et épileptiques que l’on pouvait craindre, mais qui n’a malheureusement pas eu les honneurs d’une sortie en salles. Pourtant, son Red Hill n’a rien à envier aux récents néo‑westerns produits par Hollywood, de L’assassinat de Jesse James à True Grit en passant par 3h10 pour Yuma.

Tourné pour un budget plus que modeste en quatre semaines dans un petit bled australien, Red Hill débute avec l’arrivée de Shane Cooper (Ryan Kwanten, le légendaire Jason Stackhouse de True Blood), un officier de police venu s’installer en compagnie de sa femme enceinte. Mais l’annonce de l’évasion d’un dangereux malfrat va semer le trouble parmi les forces de police locales. Pour Shane, la tranquillité de la province ne sera pas de tout repos.

L’originalité de Red Hill tient, au‑delà d’une maîtrise de la mise en scène indéniable, dans son mélange subtil des genres. Ici, le western flirte avec le revenge movie et le film d’horreur (la trogne défigurée du bad guy). On songe aussi parfois à Rambo : même gestion de la tension, même petite communauté rigide déstabilisée par le retour d’un homme, même violence sèche. Voici incontestablement une très bonne surprise.

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blu-ray
cover
Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
21/07/2011
image
BD-25, 93', zone B
2.35
HD 1 080i (Mpeg4 AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français (imposé sur la VO)
8
10
image
En deux images à peine, nous voici plongés en plein western. Tous les codes du genre sont là, transposés à la vie moderne. Une ville aux allures de cimetière, des routes ocre interminables coupant à travers champs, des paysages sauvages, un ciel lourd et sombre… Il n'en faut pas plus pour concocter une ambiance de plomb. Si l'ensemble peut parfois paraître inégal, avec une présence accrue de grain sur certains plans, le rendu final n'en pâtit pas en Blu‑Ray. Quant à l'encodage entrelacé (1 080i), il n'engendre aucun défaut de visionnage.
7
10
son
Que vous choisissiez la VO ou la VF, le résultat sera le même au niveau de la spatialisation des ambiances (énigmatiques à souhait) et de la musique. Bruits amplifiés de la nature, tension palpable, ça le fait. Et même si la scène sonore est plutôt frontale (sauf un peu de musique et quelques effets arrière), et que le caisson de basses n'est pas complètement exploité, on apprécie le design sonore et sa restitution dans la salle Home Cinéma.
3
10
bonus
- Making of en SD (11')
- Bande-annonce
Un excellent petit making of qui est davantage une interview du cinéaste mixée à des images live de tournage. Cela ne nous dérange en rien, car c'est plutôt intéressant. Inspirations, conditions de tournage, casting, voici un bref mais efficace tour d'horizon.
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