par Cédric Melon
08 décembre 2014 - 18h31

Rectify saison 1

année
2013
Créateur
InterprètesAden Young, Abigail Spencer, Clayne Crawford, Adelaide Clemens
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

Rectify est la première production 100% Sundance Channel. Elle met en scène Daniel Holden (Aden Young) qui, innocenté par une analyse ADN, retourne dans sa famille après avoir passé 19 ans dans le couloir de la mort. Inspirée de plusieurs cas réels, Rectify est une plongée en apnée dans la réinsertion d'un homme au sein d'une petite communauté suite à une erreur judiciaire.

Si le sujet n’est pas nouveau (Life avec Damian Lewis, le comédien de Homeland, démarrait avec le même postulat de départ), l’approche de Rectify est radicalement différente. L’intention de son créateur Ray McKinnon (vu dans la série Sons of Anarchy dans le rôle d'un agent du FBI complètement azimuté) est d’imaginer le premier jour de liberté d’un homme après la privation sensorielle extrême qui règne dans les quartiers d'incarcération de très haute sécurité.

Et dès les premières minutes passées en compagnie de Daniel Holden, incarné par l’acteur australien Aden Young (Killer Elite), le ton et la cadence sont donnés. Le cœur de la mise en scène bat au rythme de son personnage, qui a besoin de temps pour se réapproprier la vie extérieure. Les plans sont longs, la musique atmosphérique et certaines images ‑soleil rasant, lumière stylisée‑ vraiment magnifiques.

Un retour au sensoriel que l’on a déjà pu constater dans de nombreuses séries de qualité comme Top of the Lake, True Detective ou encore Hannibal.

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Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
15/10/2014
image
BD-50, 6 x 45', zone B
1.78
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 2.0
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français imposé sur la VO, français pour sourds et malentendants
7
10
image
Conditions de tournage express obligent (sept jours de tournage pour un épisode de 45 minutes, c'est peu), Ray McKinnon a choisi de tourner de façon très naturelle, en évitant autant que possible les éclairages artificiels. Résultat, une image un peu dure et à forte tendance vidéo, mais lumineuse au possible (on est dans une ville fictive du Sud) et surtout hyper‑précise.
7
10
son
La VF 2.0 accentuant trop certains bruitages pour une scène frontale brute de décoffrage, on préférera d'office la VO beaucoup plus naturelle et plus fluide grâce à ses enceintes surround suaves et élégantes. Sans compter le jeu des acteurs originaux.
3
10
bonus
- Présentation de la série (4')
- Rencontrer les acteurs (8')
- Interviews du réalisateur et des comédiens (7')
Un gros sujet promo saucissonné par thème au cours duquel on pourra tout de même grappiller quelques infos comme le nombre de jours de tournage par épisode (sept !) ou les influences de la styliste pour la création des costumes (des personnages qui s'opposent dans le script se doivent par exemple de porter des vêtements qui ne s'assemblent pas).
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