par Cédric Melon
09 octobre 2014 - 12h02

Ray Donovan saison 1

année
2014
Réalisateur
InterprètesLiev Schreiber, Jon Voight, Paula Malcolmson, Katherine Moennig, Eddie Marsan, Elliott Gould, Dash Mihok
éditeur
genre
notes
critique
10
10
label
A

Avis aux amateurs, Ray Donovan est un polar original, dur, malsain et sans concession qui fait la part belle aux personnages noirs et complexes.

Imaginée par Ann Biderman, à qui l’on doit déjà l’excellente série Southland, la série cale son pas sur celui de Ray Donovan (Liev Schreiber), un spécialiste des litiges les plus répandus à Los Angeles (overdoses, adultères, coups tordus et malsains), qu’il règle à sa manière pour le compte des gros clients d'un grand cabinet d'avocats. Un homme de l'ombre qui a trouvé son équilibre, entre clan irlandais soudé et vie de famille en apparence épanouie. Mais tout se complique quand son père (Jon Voight) sort de prison… Celui qui a l'habitude de régler tous les problèmes va se retrouver confronté à un os. Et de taille.

Du premier rôle (excellent Liev Schreiber, charismatique et insondable comme jamais) au dernier, tous les personnages de la série sont parfaitement incarnés. À l'image du père du héros, Mickey Donovan, qui marque le retour au premier plan d’une figure emblématique du cinéma des années 70 américain, Jon Voight. Dans la peau d’un ancien taulard dangereux, pervers et machiavélique, le comédien de 76 ans est effrayant (Golden Globe du Meilleur second rôle amplement mérité) et livre un duel au sommet avec Liev Schreiber.

À chaque épisode, la tension est palpable, le suspense intense, les relations tendues entre chaque protagoniste et l’ensemble nous embarque immédiatement dans une série puissante et fascinante qui pose les bases d’un récit passionnant. La réalisation n'est pas en reste, fluide, efficace et soignée. Ray Donovan, déjà une grande série.

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Tous publics
Prix : 34,99 €
disponibilité
19/11/2014
image
6 BD-50, 10 x 57', toutes zones
1.78
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby TrueHD 5.1
Portugais Dolby Digital 5.1
Espagnol Dolby Digital 5.1
Allemand Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais, allemand, espagnol, néerlandais, portugais
8
10
image
Tout ce que l'on aime. Stylée, chic, brillante mais hyper‑réaliste grâce au tournage hors des studios de cinéma (villas d'architecte, clubs de boxe dans leur jus, appartements luxueux, bouges miteux, gare de l'Union Station…), la série imprime la rétine et impose tout de suite son style. Rien ne fait toc, tout est naturel et toujours en mouvement. Et de jour comme de nuit, la technique suit le rythme : contrastes, visages au cordeau, léger grain cinéma… que demander de plus ? À part quelques rares relents vidéo, nous sommes aux anges.
8
10
son
Nous ne sommes clairement pas dans une série d'action avec avalanches d'effets sonores dévastateurs, mais ce qui nous est proposé ici est évidemment très classe. La scène sonore arrière recèle de matière et la musique (qui vient clore presque chaque épisode) est utilisée avec parcimonie le reste du temps. Du tact, de l'élégance et des comédiens au sommet en VO Anglais Dolby TrueHD 5.1, dont ne peut absolument pas se priver en optant pour la VF et son « petit » Dolby Digital 5.1 forcément moins puissant en graves et mettant trop en avant la scène surround. VO plus équilibrée et plus efficace au niveau de la scène frontale.
7
10
bonus
- Episode 1 : scène disséquée (2')
- La façon dont Ray mène une réunion (1')
- La rupture façon Ray (1')
- Visite du plateau de tournage en compagnie du comédien Pooch Hall (Daryll) (4')
- Petit tour de voiture en compagnie de Jon Voight (2')
- La comédienne Katherine Moennig (Lena) répond aux questions des fans (3')
- Focus sur la mise en place des bagarres de la série (4')
- Habiller Ray Donovan (7')
- Où est Ray : carte interactive des lieux de vie de Ray à Los Angeles (13')
Une kyrielle de courts modules naviguant entre promo pure et petites percées backstage. Un de nos préférés est sans conteste celui consacré au stylisme de la série et à l'allure de Ray Donovan. Ex-bad boy irlandais de Boston, c'est son mentor de L.A qui fera de lui l'homme archi‑classe qu'il est devenu. Mais rien d'ostentatoire, histoire de toujours passer inaperçu et de jouer du poing en toute circonstance. Le costumier de la série revient d'ailleurs sur la scène préférée de cette première saison : celle où Ray porte un très élégant costume aux reflets moirés, décelables à la lumière de la Lune. C'est dire le souci du détail de cette équipe de grands professionnels.
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