par Cédric Melon
22 janvier 2020 - 15h33

Rambo Last Blood

année
2019
Réalisateur
InterprètesSylvester Stallone, Yvette Monreal, Adriana Barraza
éditeur
genre
notes
critique
2
10
A

Après le saccage des sagas Star Wars, Die Hard et Terminator, c’est au tour de Rambo de faire les frais de l'épisode de trop, ici le cinquième. Il aurait été tellement plus simple ‑et sain‑ de laisser le personnage campé depuis toutes ces années par Sylvester Stallone là où le dernier opus (le très bon John Rambo) l’avait laissé en 2007, lui offrant au passage une conclusion digne de ce nom.

 

Il a malheureusement fallu que quelqu’un (le studio ? Stallone lui‑même ?) se dise qu'il y avait suffisamment d'argent à engranger pour un dernier tour de piste sanglant. Sans une once d’ambition cinématographique, Rambo Last Blood confronte ainsi frontalement le vétéran de la guerre du Vietnam à un cartel de la drogue mexicain qui s'est attaqué à sa fille adoptive chérie. S'ensuit un jeu de massacre outrancier et gratuit où les jambes coupées comme les têtes tombent jusqu'à l'écœurement. On savait que la vraie nature de Rambo était de tuer, au diable l'alibi moral. Mais cette fois, ça ne passe pas, à tel point que l'on peine à reconnaître les traits de Rambo/Stallone.

 

Seule sa voix caverneuse résonne encore avec bonheur sur les enceintes. Rambo sacrifié pour quelques dollars de plus ? C'est triste.

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blu-ray
cover
- de 12 ans
Prix : 24,99 €
disponibilité
25/01/2020
image
BD-50, 101', toutes zones
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 7.1
Français Audiodescription
Anglais DTS-HD Master Audio 7.1
sous-titres
Français, français pour sourds et malentendants
8
10
image

Belle, nette et précise, cette image est ultra‑contrastée et lisible de A à Z, même en conditions difficiles comme le réseau souterrain de Rambo, relativement peu éclairé. La gamme colorimétrique limitée (des bruns, des ocres, c'est tout) n'empêche pas la brillance, bien au contraire. Avec quelques plans de nuit de Mexico grand luxe. Une technique irréprochable.

8
10
son

VO ou VF, le mixage présente les mêmes caractéristiques sonores, soit des effets secs et sauvages, des basses palpables, des ambiances tendues et des attaques véloces sur les enceintes. On vous passe les bruitages dégoulinants d'os brisés, de chairs déchiquetées et autres joyeusetés. Bon appétit.

5
10
bonus
- Making of (50')
- Musique (7')
- Bande-annonce

On ne pourra pas reprocher à ce making of ses qualités de narration et ses images de plateau. Le tournage comme si vous y étiez, c'est assez rare pour être souligné. Le petit module sur la musique vaut aussi le déplacement. Comme quoi…

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