Raiponce
Raiponce n’est pas une jeune fille comme les autres. Dès sa tendre enfance, elle a hérité de pouvoirs magiques concentrés dans son impressionnante chevelure blonde. Souhaitant jouir de la jeunesse éternelle, la terrible sorcière Gothel la kidnappa et l'enferma dans une tour cachée au milieu de la forêt. Un jour, Flynn Rider, un voleur recherché par la cour royale, y trouve refuge. Afin de pouvoir assister au spectacle magique des lanternes qui a lieu le jour même de son anniversaire, Raiponce conclut un marché avec lui. S'il l’emmène à l’extérieur, elle lui rendra son butin. C’est le début d’une grande aventure.
Cinquantième film des studios Disney, Raiponce reprend l’imagerie merveilleuse du conte de fées traditionnel pour le fondre dans la composition synthétique de l’animation contemporaine. Les références abondent : la malveillante Gothel a un faux air de belle‑mère de Blanche‑Neige, le cheval détective pourrait être le jumeau de Samson dans La Belle au bois dormant, mais ici, pas de bonnes fées ou de marraine bienfaitrices. Raiponce, perspicace et émancipée, découvre toute seule sa véritable identité.
Ainsi, elle atomise peu à peu le cliché un peu niaiseux de la princesse sans caractère pour s’adapter à l’air d’un temps résolument moderne. Excepté l’ajout systématique de chansons à chaque événement important (véritable marque de fabrique des studios Disney et, pour le coup, sirupeuses), Raiponce est un conte sans fées pourtant bien féérique.