Quantum of Solace
James Bond se retrouve cette fois aux prises avec une organisation criminelle dirigée par un certain Dominic Greene, homme d'affaires extrêmement rusé, déterminé à faire main basse sur les ressources naturelles du globe. Une mission qui entraînera l'agent 007 en Autriche, en Italie et en Amérique Latine...
Emboîtant le pas de l'excellent Casino Royale, Quantum of Solace -en deça tout de même-, respecte l'esprit de ce nouveau 007 brillamment incarné par Daniel Craig. Dans cet épisode, Bond passe du statut d'amoureux transi à celui d'homme trahi et revanchard. Et le comédien prend visiblement un malin plaisir à endosser le costume de cette bête blessée, un super agent secret nerveux, brutal… quasiment animal.
Scénarisé par Paul Haggis (Casino Royale, Crash, Mémoires de nos pères) et mis en scène (plus discutable) par Marc Forster (toutes les scènes d'action bénéficient par contre de vues plongeantes et de mouvements de caméra vertigineux), Quantum of Solace constitue un honnête 22e épisode de la saga James Bond.
Plus tape-à-l'œil et moins inventif c'est certain que Casino Royale, mais toujours très efficace dans le genre, avec d'ailleurs une vraie bonne surprise : le charisme inattendu de Mathieu Amalric, en méchant absolument infecte. Succès mérité, donc.