Primal
Embarqué sur un voilier pour négocier un contrat important avec une compagnie informatique, un groupe d’amis fait naufrage sur une île déserte. Mais l’endroit, en apparence désert et idyllique, abrite la dernière tribu des créatures primitives, à la fois monstrueuses et avides de chair humaine. Une véritable lutte pour la survie va alors s’engager pour les naufragés, à la merci des bêtes affamées.
Survival mineur, dont la structure parfaitement prévisible tarit notre appétit du genre, Primal est encore moins un exercice de style : d’emblée, nous avons détecté la désagrégation du groupe faussement soudé et l’émergence de trajectoires individuelles inexorablement promises à une expérience de boucherie. Puis, au cœur de cette petite bande d’humains méprisables, une figure féminine, Anna (Emily Foxler), blonde virginale, droite et sentimentale, la seule qui vaudrait la peine d’être sauvée. Soit la victoire du Bien sur le défoulement de pulsions et de l’instinct. Manichéisme, quand tu nous tiens.