par Jean-Baptiste Thoret
14 janvier 2019 - 15h02

Predator

VO
Predator - La trilogie
année
1987
Réalisateur
InterprètesArnold Schwarzenegger, Carl Weathers, Bill Duke, Elpidia Carrillo
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

Un commando mené par le major Dutch (Schwarzenegger) et téléguidé depuis la Maison‑Blanche est envoyé délivrer des soldats retenus prisonniers dans des camps sud‑américains. La mission se déroule parfaitement, mais à son retour à la base, le commando est attaqué par une entité invisible qui possède la faculté de se fondre dans le décor.

 

Mélange de film de guerre et d’horreur pure et dure sous haute tension, Predator propulsa McTiernan au rang de réalisateur star. Excellent.

 

À noter, ce coffret contient également les 4K UHD et Blu‑Ray les suites Predator 2 (1990) et Predators (2010). Ainsi que leurs bonus.

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4k
cover
Predator - La trilogie
- de 12 ans
Prix : 55,99 €
disponibilité
03/10/2018
image
1 UHD-66 + 1 BD-50, 106', toutes zones
1.85
UHD 2 160p (HEVC)
HDR10
16/9
bande-son
Français DTS 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 4.0
Espagnol DTS 5.1
Espagnol Dolby Digital 5.1
Allemand DTS 5.1
Italien DTS 5.1
Tchèque Dolby Digital 5.1
Polonais Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, espagnol, danois, néerlandais, finnois, allemand, italien, norvégien, suédois, tchèque, polonais, chinois
7
10
image

Contrairement aux précédentes éditions 3D ou Blu‑Ray, dès la séquence d'ouverture, le ton est donné avec une (très) forte dose de contraste et une ambiance volontiers noircie. Un peu plus loin dans la jungle, les verts et toutes leurs variantes prennent le dessus sans jamais abandonner cette saturation et cette densité procurées par la 4K UHD et qui confèrent au film une tension supplémentaire, plus réaliste, comparé au Blu‑Ray de cette édition, de très bonne facture et lumineux certes, mais plus terne au niveau des couleurs et surtout moins âpre. Les séquences monochromatiques à bord de l'hélico sont ici flashy à souhait, tout comme le t‑shirt rouge sang de Dutch/Schwarzenegger au début du film.

 

Quelques flous sont à noter ainsi qu'un léger manque de définition selon les scènes, les scènes de nuit sont typiques de l'époque et pas toujours débouchées, mais l'allure générale du film, plus testosteroné que jamais, fait bien plus jeune que tout ce que nous avons vu jusqu'à présent.

 

 

8
10
son

Pas de Dolby Atmos mais une VO DTS‑HD Master Audio 5.1 bien dynamique qui pousse les membranes dès qu'elle le peut (fusillade et première apparition des Predators notamment) et charge le caisson de répandre ses basses rondes et amples. Autre nette amélioration de cette édition 4K, les dialogues dotés d'une précision inédite, c'est appréciable. La VF simple DTS 5.1 fait clairement moins bien techniquement et ne retranscrit surtout pas le phrasé viril du commando. La musique d'Alan Silvestri, technoïde et épurée malgré tout, colle parfaitement à l'image pour une tension permanente.

7
10
bonus
- Commentaire audio du réalisateur John McTiernan
- Predator : premières images (2')
- Predator : évolution d'une espèce, chasseurs d'une perfection absolue (11')
- S'il peut saigner, alors on peut le tuer : le making of (29')
- Au cœur du tournage (30')
- Effets spéciaux (4')
- Courts extraits (7')
- Scènes inédites (5')
- Bande-annonce
- Photo
- Portrait-robot d'un Predator (1')

Un authoring complètement obsolète qui ne colle pas avec le standing de la 4K (absence de bouton « Tout voir ») et oblige à jouer de la télécommande pour lancer les multiples petits sujets de quelques minutes à peine, regroupés dans Au cœur du tournageEffets spéciauxCourts extraits et Scènes inédites.  

 

Heureusement, les modules plus conséquents sont des morceaux de choix, à commercer par le commentaire audio au cours duquel McTiernan revient sur la fameuse fusillade de 5 minutes. Sorte de compromis entre la volonté du studio de jouer la démonstration de force et le souhait du jeune réalisateur de ne pas tomber dans une « fascination perverse, voire pornographique, des armes », cette scène de 5 minutes où tout est détruit jusqu'à ce que les armes tirent à blanc, et sans aucun résultat final, marquera pour toujours le cinéma d'action. Le réalisateur lui‑même la réutilisera dans Piège de cristal. Comme bien d'autres d'ailleurs.

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