Épouse-moi mon pote
Une soirée trop arrosée, un concours d'architecture loupé, un visa étudiant qui prend fin… Le début de la galère pour Yassine (Tarek Boudali, devant et derrière la caméra) qui n'a plus qu'une solution pour honorer la place en or que vient de lui proposer un grand cabinet d'architecture parisien : le mariage blanc. Son meilleur pote et voisin de palier Fred (Philippe Lacheau) fera l'affaire… ou pas.
Après Babysitting 1 & 2 et Alibi.com, le tandem Tarek Boudali‑Philippe Lacheau se reforme le temps d'une nouvelle comédie pas forcément très drôle ni très fine. Sa tranche d'âge ciblée (15‑20 ans) tire le film vers les gags sous la ceinture et le petit jeu du vrai‑faux gay nous rappelle combien il n'est pas aisé de jouer avec les clichés et d'en rire façon Édouard Molinaro/Jean Poiret (La cage aux folles, 1978).
Un beau succès salles mais un petit « Farrelly style » (Dumb and Dumber, Mary à tout prix). Vite le prochain.