Pigalle, la nuit
Alors qu'il est à Paris pour affaires, Thomas en profite pour reprendre contact avec sa sœur, Emma, avec qui il s'est brouillé depuis la mort de leurs parents. Il découvre qu'elle danse dans un club érotique de Pigalle et qu'elle fait tourner la tête de beaucoup d'hommes. Le soir même, Emma disparaît. Thomas décide de rester à Paris et de tout faire pour la retrouver.
Après Les oubliées (excellente série policière avec Jacques Gamblin diffusée en début d'année sur France 3), Hervé Hadmar et Marc Herpoux tissent un habile thriller dont l'action se situe au cœur de Pigalle, à l'intérieur de ses clubs et de ses sex‑shops.
Sans folklore, tendue, gorgée de personnages atypiques (danseuses, patrons de clubs, hommes de main) et de décors que l'on n'a peu l'habitude de voir à la télévision (les cabines de peep-show, les sexodromes, les clubs érotiques, etc.), cette série en huit épisodes fait dans la qualité, assurément. Et puis, quelle gueule ce Jalil Lespert. Un petit Travolta dans ses jeunes années...
Au final, une réussite de plus à mettre au crédit des créations originales de Canal+, après le très bon Braquo d'Olivier Marchal.