Pierrot le Fou
Plusieurs années durant, Ferdinand (Jean-Paul Belmondo) a entretenu une relation passionnelle avec une jeune étudiante (Anna Karina, avec laquelle il tournera quinze longs métrages entre 1960 et 1967). Le temps a passé et Ferdinand retrouve son amour d’antan. Mais une série d’imprévus va les conduire vers un destin tragique.
Revisitant un à un les codes du film noir, Godard retrouve en 1965 son acteur d’À bout de souffle et réalise l’un de ses plus grands succès public.
Pierrot le Fou porte la méthode du Godard des années 60 à son apogée : nostalgie du cinéma classique américain, anarchisme joyeux, fragmentation du récit, douleur de l’acte artistique, relations de couple impossibles, goût effréné de la citation… Voici sans nul doute l’un des classiques du cinéma français.