par Jean-Baptiste Thoret
04 septembre 2018 - 09h00

Piège de cristal

VO
Die Hard
année
1988
Réalisateur
InterprètesBruce Willis, Alan Rickman, Alexander Godunov, Bonnie Bedelia
éditeur
genre
notes
critique
7
10
label
A

Réalisé en 1988, Piège de cristal mit sur orbite la carrière de Bruce Willis. L’ex‑vedette de la série télévisée Clair de lune incarne alors John McLane, un policier new‑yorkais qui décide de passer les fêtes de Noël à Los Angeles en compagnie de sa femme (Bonnie Bedelia), avec laquelle il espère bien se réconcilier. Le rendez‑vous est donné dans la tour Nakatomi. Mais au même moment, des terroristes investissent le bâtiment avec la ferme intention de dérober un pactole de 600 millions de dollars. Pour McLane, les fêtes seront explosives.

 

Réalisé par John McTiernan, spécialiste du film d’action (Predator, Le 13e guerrier), Piège de cristal a depuis fait école. Réalisation impeccable, séquences d’action tonitruantes saupoudrées de touches d’humour ravageur, en bref, la sauce prend à merveille. Un classique du genre.

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4k
cover
Die Hard
Tous publics
Prix : 29,99 €
disponibilité
23/05/2018
image
1 UHD-66 + 1 UHD-50, 132', toutes zones
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR10
16/9
bande-son
Français DTS 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 2.0
Allemand DTS 5.1
Italien DTS 5.1
Espagnol Dolby Digital 5.1
Polonais Dolby Digital 5.1
Tchèque Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français, espagnol, danois, néerlandais, finnois, allemand, italien, norvégien, suédois, tchèque, polonais, anglais pour sourds et malentendants, chinois
7
10
image

La définition est splendide, les soucis d’étalonnage d'autrefois, le manque de nuance et les aplats de couleurs orange marron ont disparu. La 4K apporte un évident regain de vie aux couleurs et les différents reflets caractéristiques du format sur les objets en métal (lunettes, chariots, chromes…) une vraie modernité. Conséquence : on gagne en lisibilité, en éclat, en pêche, au risque parfois de tomber dans un léger côté artificiel (la photographie du génial Jan de Bont est complètement révélée). Les plus perspicaces d'entre vous remarqueront effectivement que le film est moins lumineux en 4K UHD qu'en Blu‑Ray, c'est le revers de la médaille, avec quelques flous plus visibles qu'auparavant et un rendu moins naturel. Ce sont donc deux écoles qui s'affrontent, deux styles différents. En ce qui nous concerne, pour toutes les raisons précitées, la disparition du voile gris, le relief inédit et les noirs plus noirs, net avantage au 4K.

7
10
son

Parfait pour réveiller vos voisins, spatialisation et basses sont au taquet pour un film de cette époque (trente ans déjà…). Pas de mauvaise surprise bien au contraire donc avec cette VO DTS‑HD Master Audio 5.1 nerveuse à souhait. Ça claque, ça cogne, ça mitraille, ça explose en rythme, tandis que les voix filent à toute allure dans une grande clarté. La VF, moins tonique dans tous les domaines, possède aussi ses adorateurs, on les comprend, grâce à l'excellent doubleur français de Bruce Willis, Patrick Poivey. 

3
10
bonus
- Commentaires audio du réalisateur et du chef décorateur Jackson DeGovia
- Commentaire écrit en VO de Richard Edlund sur certaines scènes
- Commentaires écrits en VO du casting et de l'équipe
- Possibilité d'archiver ses scènes favorites (8')
- Coulisses
- Galerie interactive
- Bande-annonce

Seuls les commentaires audio du réalisateur et du chef décorateur Jackson DeGovia valent le détour et nous rappellent leur volonté dès le départ d'être les plus vrais et réels possible. Pour ce faire, chaque détail avait son importance : l'architecture, la musique, les décors, le mouvement au sein même de l'image : par exemple, tous les plans ou presque commencent par un travelling. 

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