Phantom Boy
Leo, 11 ans, est en traitement à l'hôpital. Mais il a un don : celui de quitter son corps une fois qu'il dort. C'est dans les couloirs de l'hôpital qu'il va rencontrer Alex, un policier, et se lancer avec lui à la poursuite d'un gangster défiguré (rappelant le Joker de Batman) qui a décidé de prendre le contrôle de New York en diffusant un virus informatique sur les réseaux de la ville. À eux deux, ils ont 24 heures pour sauver Big Apple…
Comme Le roi et l'oiseau ou Kirikou en leur temps, Phantom Boy séduit d'abord par son originalité graphique et la façon dont l'histoire est racontée. Tout en douceur et en poésie anachronique.
Voilà donc une jolie distraction animée pour les enfants qui sort radicalement des sentiers balisés depuis des années par les studios américains et qui s'appuie, pour une fois, sur un formidable méchant doublé avec maestria par Jean‑Pierre Marielle.
Le rythme n'est peut‑être pas hyper‑dynamique, Edouard Baer en fait peut‑être un peu trop sous les traits crayonnés d'Alex, mais on se laisse embarquer avec plaisir. Bravo le studio Folimage.