Peter et Elliott le dragon
Pete (Oakes Fegley) n’aurait pas survécu à la mort accidentelle de ses parents, si Elliott, un gentil dragon, ne lui était pas venu en aide. Tous deux vivent dans une forêt à l’abri du monde extérieur, mais un jour, un groupe de travailleurs découvrent leur cachette. Gavin (Karl Urban), un entrepreneur mercantile, capture Elliott contre l’approbation de Grace (Bryce Dallas Howard), une garde‑forestière qui ne croyait plus en la magie.
Peter et Elliott le dragon firent leur première apparition à l’écran en 1977. Don Chaffey, connu pour sa réalisation sérielle prolifique (Robin des Bois, Le Prisonnier, Chapeau melon et bottes de cuir), filme les aventures d’un gamin de 9 ans en rupture avec une famille adoptive peu aimante et en route pour une petite ville côtière de la Nouvelle‑Angleterre, en compagnie de son meilleur ami.
Changement d’espace‑temps et de moyens techniques, la version de David Lowery nous propose un dragon synthétique et un retour dans les années 80. La petite bourgade américaine, ses gamins d’une autre époque et ses adultes binaires rappellent, par ailleurs, l’esprit bon enfant des films Amblin (E.T., Les Goonies). Ainsi influencé par la magie spielbergienne, le remake des studios Disney invite les grands à préserver (à tout prix) leur âme d’enfant et à prendre exemple sur Grace, jeune trentenaire qui ne se moquera plus de son vieux père (Robert Redford en conteur magnifique) lorsqu’il racontera ses légendes avérées de créatures merveilleuses.