par Carole Lépinay
10 janvier 2012 - 14h52

Personal Effects

année
2009
Réalisateur
InterprètesMichelle Pfeiffer, Ashton Kutcher, Kathy Bates, Spencer Hudson, John Mann, David Lewis
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

Après le meurtre crapuleux de sa sœur, Walter (Ashton Kutcher) décide de quitter l’Iowa, où il était promis à une belle carrière de lutteur, pour vivre auprès de sa mère et de sa petite‑nièce, désormais orpheline.

En attendant le verdict du procès, il accepte un travail alimentaire mais ne parvient pas à surmonter les conditions sordides dans lesquelles sa sœur a trouvé la mort. Dans un centre d’aide aux personnes traumatisées, il fait la connaissance de Linda (Michelle Pfeiffer), une femme cinquantenaire qui a perdu son mari lors d’une fusillade. Une étrange relation se tisse alors entre les deux êtres.

Sous couvert d’investigation criminelle, Personal Effects s’interroge d’abord sur les conditions de possibilité de survie, dès lors qu’un membre d’une famille part prématurément. Comble‑t‑on finalement ce vide par une envie sincère ou un dépit suicidaire ? Une bonne surprise.

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dvd
cover
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
01/06/2010
image
DVD-9, 106', zone 2
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français
8
10
image
Une image qui réussit à rajeunir Michelle Pfeiffer de vingt ans est une image qui se respecte. L'actrice est ici sublimée par une luminosité étincelante et des contrastes de bon goût. On l'aurait sans doute apprécié plus encore avec une meilleure résolution, mais le master réussit à se faire pardonner en équilibrant les intérieurs et les extérieurs pour que le spectateur n'ait jamais à s'interroger sur la qualité de ses réglages (un problème trop souvent rencontré). Que les spectatrices se rassurent, Ashton est pas mal non plus.
5
10
son
Que Personal Effects sorte le joker « intimiste » pour expliquer une utilisation précaire de notre Home Cinéma aurait pu passer, si la musique orchestrée ne se plaquait pas aussi bien sur les enceintes arrière, à la limite de l'envoûtement, prouvant que le 5.1 n'est pas un gadget mais une incroyable plus‑value. Plus encore lorsqu'on ne s'y attend pas (quand il ne s'agit pas d'une production Michael Bay). Las, la musique se fait rare, trop rare, tout comme les sons d'ambiance... En fait, seule la centrale bûche tout au long des 106 minutes pour plaquer des voix souvent puissantes, alors que nous attendons seulement la prochaine envolée lyrique pour prendre notre pied.
2
10
bonus
- Making of (19')
- Bandes-annonces (7')
- Internet
Description du projet et des motivations profondes du film par l'essentiel de l'équipe artistique.
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