Penelope
Suite au mauvais sort jeté par une sorcière vengeresse au temps de ses ancêtres, la jeune Penelope (Christina Ricci) se retrouve flanquée d’un groin, qui, d’après la légende, ne disparaîtra que lorsqu’un jeune noble l’épousera. Inutile de préciser qu’avec un visage aussi ingrat, les garçons, qui se pressent d’abord au portillon prennent rapidement les jambes à leur cou lorsqu’ils découvrent l’attribut « cochonesque » de Pénélope. Néanmoins, un jour, un jeune homme (James McAvoy), bien différent des autres, fait irruption…Pourra-t-il enfin réaliser le destin de Penelope ?
Conte moderne inscrit dans des décors enchanteurs mêlés de tapisseries, de fleurs et d’intérieurs dignes de maisons de poupées, Pénélope parvient à charmer les spectateurs. Tout d’abord grâce à l’originalité de l’adaptation de cette histoire romantique entrecoupée d’expériences initiatiques, ensuite, grâce aux personnages qui gravitent autour de Pénélope : le prétendu prince salvateur, débraillé, désargenté et joueur de poker, le nain fouineur et manipulateur, le jeune noble hystérique et bien sûr, Pénélope, charmante jeune fille qui ne se réduit pas qu’à son nez de cochon. Un moment drôle et rempli de douceur enfantine.