Pauvres mais beaux
Romolo (Maurizio Arena) et Salvatore (Renato Salvatori), deux jeunes voisins résidant dans les faubourgs de Rome, tombent fous amoureux de Giovanna (Marisa Allasia), la fille du tailleur du coin. Leur amitié va‑t‑elle résister à ces sentiments communs, d’autant plus que la ravissante blonde compte bien jouer de ses charmes.
Premier film de la « trilogie du pauvre » (Beaux mais pauvres, Pauvres millionnaires lui succéderont respectivement en 1957 et 1959), Pauvres mais beaux annonce les prédispositions de Dino Risi pour la comédie imbibée de dérision. Tourné dans les quartiers populaires de Rome, c’est aussi l’ambiance brute et l’énergie gouailleuse de la ville qui se révèle, au gré des balades et des rivalités du flirt triangulaire.
Élu parmi les cent films à sauver du cinéma national, cet incontournable de la comédie italienne est à (re)découvrir sans tarder.