par Carole Lépinay
16 novembre 2010 - 14h59

Pathology

année
2008
Réalisateur
InterprètesMilo Ventimiglia, Michael Weston, Alyssa Milano, Lauren Lee Smith, Johnny Whitworth, John de Lancie
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Meilleur élément de sa promotion de médecine à Harvard, le jeune docteur Gray (Milo Ventimiglia, décidément abonné à la blouse blanche avec son rôle d'ambulancier Peter Petrelli dans Heroes) est affecté dans le département le plus prestigieux spécialisé dans la pathologie. Brillant, réceptif et passionné, il se retrouve parmi une élite d’internes, dont les comportements exubérants recèlent un secret morbide. Gray ne tarde pas, en effet, à percer le mystère qui tourne autour de ses collègues, leur utopie du crime parfait et le petit jeu malsain auquel ils s’adonnent, une fois la blouse de chirurgien tombée.

L’existence du médecin modèle ne tarde pas à basculer. Salle chromée aux néons blafards, découpe clinique de cadavres et organes à découverts sont exhibés avec une crudité telle, que Pathology ne laisse pas indifférent. Puis, au‑delà de cette intention nauséeuse, la question de la moralité s’immisce entre une injection d’azote susceptible de glacer le sang ou une orgie meurtrière faite de femmes mutilées au centième degré.

Trucider les méchants octroie‑t‑il une certaine légitimité face au déchaînement de ses pulsions, ou le passage à l’acte, quelle que soit la victime, n’est‑il tout simplement pas le signe d’un brutal dérèglement de notre surmoi ? Loin d’une logique de clan, Pathology fait sournoisement glisser une conscience irréprochable vers les abîmes de la sauvagerie.

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blu-ray
cover
- de 12 ans
Prix : 24,99 €
disponibilité
05/10/2010
image
BD-50, 94', zone B
2.35
HD 1 080p (Mpeg4 AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS HD Master Audio 5.1
Anglais DTS HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français
5
10
image
Gros regret : les contrastes ne sont généralement pas à la hauteur, avec des noirs peu convaincants. La photo du film jouant justement sur l'opposition très marquée entre l'ombre et la lumière, son impact visuel s'en trouve amoindri. Dommage, car la définition et la compression sont de bonne facture.
7
10
son
Les pistes audio, que ce soit en VO ou en VF, sont plus spectaculaires sur le rendu de la musique (belle dynamique, répartition enveloppante) que sur la spatialisation des effets sonores. Les dialogues se détachent harmonieusement, et le tout offre un confort d'écoute satisfaisant.
3
10
bonus
- Making of (15')
- Interview (8')
- Scène de l'autopsie en version longue (3')
- Vidéoclip (2')
- Bandes-annonces
Immersion dans la réalité crue des morgues de Los Angeles pour affiner le travail mimétique : l'équipe artistique revient sur cette expérience hors du commun et les nombreuses recherches exigées par le film.
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