Parïs à tout prix
Passionnée de mode, Maya (Reem Kherici) est à deux doigts de décrocher un CDI dans la maison de couture parisienne qui l’emploie. Mais ses projets sont vite contrariés lorsqu’à la suite d’un contrôle de police, elle est renvoyée au Maroc pour situation irrégulière. Le retour au pays natal est plus que violent pour la jeune femme, habituée aux paillettes et autres commodités de la vie citadine.
Elle est aux commandes du scénario, elle s’est également octroyée le rôle de sa protagoniste aussi ambitieuse que superficielle, Reem Kherici ne connaît visiblement pas la modération quand il s’agit de taper dans le cliché facile et antagoniste.
Le Maroc arriéré, poussiéreux, assombri par des tensions envers le patriarche, va pourtant finir par gagner le cœur de la jeune femme. La réconciliation avec ses racines (que l’on devinait déjà, avant même qu’elle ne débarque en terre maghrébine) permet, de toute évidence, un dénouement heureux, sans avoir su creuser intelligemment les abîmes et les victoires associés au déracinement. Même pas drôle.