Paranormal Activity : the Marked Ones
Après un quatrième opus (voir Paranormal Activity 4) au bord de l’essoufflement qualitatif, la franchise Paranormal Activity n’en a visiblement pas fini avec sa formule horrifique, moyennant found‑footage et surexposition obsessionnelle du champ, sur fond de congrégation féminine tout droit échappée du mythe de Salem.
Si Paranormal Activity : the Marked Ones, spin off d’une saga bien rentabilisée depuis, introduit une nouvelle frange de la population américaine, Jesse (Andrew Jacobs) n’est pas seulement maudit depuis sa naissance ‑il est aussi d’origine latino‑, le film peine réellement à renouveler sa structure scénaristique.
Dommage, par ailleurs, que l’appartenance ethnique des protagonistes ne soit que survolée (voir l’une des rares séquences innovantes où la grand‑mère très pieuse de Jesse se rend dans un lieu de culte et s’adonne à des pratiques religieuses locales), car l’exploration des rituels sacrés d’Amérique latine aurait très bien pu nourrir la confrontation ancestrale du paganisme et de la foi en Dieu. On restera sur notre faim.