par Carina Ramon
13 mars 2017 - 09h01

Palmiers dans la neige

VO
Palmeras en la nieve
année
2016
Réalisateur
InterprètesMario Casas, Adriana Ugarte, Macarena García
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

La décolonisation de la Guinée espagnole à travers les décennies, ou quand la grande et la petite histoire se télescopent dans un grand tourbillon de sentiments exaltés, de violence réelle et de quête de liberté.   

 

Une jeune femme (Adriana Ugarte) quitte ses montagnes enneigées espagnoles pour la Guinée afin de partir sur les traces de son père, de son oncle et de son grand‑père, exploitants d'une plantation de cacao dans les années 50. À partir de cet instant, le film de Fernando González Molina (le maître du mélo espagnol, Twilight Love, 3 mètres au-dessus du ciel) déroule ses deux temporalités, le mal‑être de la jeune femme d'un côté, qui ne parvient pas à faire le deuil d'une histoire personnelle qu'elle peine à esquisser, et la période guinéenne des hommes de la famille de l'autre, qui réagiront différemment lorsqu'il s'agira d'embrasser la culture de l'autre. Car même à des milliers de kilomètres et en d'autres temps, les erreurs commises finissent toujours par remonter à la surface.

 

À condition d'aimer les fresques trop longues, parfois confuses et aux ressorts un peu faciles, Palmiers dans la neige peut effectivement servir de mètre étalon. Les 25 millions de dollars de budget se voient et font passer la pilule. Cœur de pierre, s'abstenir.

sur les réseaux
proposer une vidéo
test
blu-ray
cover
Palmeras en la nieve
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
01/02/2017
image
BD-50, 162', zone B
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Espagnol DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français imposé sur la VO
8
10
image

Voici une image irréprochable techniquement parlant (quoiqu'un peu lisse), exotique à souhait, dense, colorée, contrastée, dotée de décors solides et de paysages à couper le souffre. Voyage garanti, en classe affaire s'il vous plaît.

7
10
son

Si les mixages sont identiques, la VO espagnole a forcément un aspect plus naturel au niveau des voix. Les ambiances de la nature et des éléments, l'impact des scènes de bagarres ou d'orage (nombreuses) ne changent pas. En revanche, le jeu parfois outrancier de certains comédiens peut être atténué en passant en langue française. Comptez sur les violons et l'orchestration pour vous tenir compagnie dans les deux cas. Histoire d'appuyer encore davantage tout ce qui peut l'être ou bien combler les temps morts entre deux séquences.

2
10
bonus
- Making of (19')
- Entretiens (10')

Deux modules trop montés, contenant trop d'extraits du film, pour être réellement agréables à suivre. Quelques infos à glaner tout de même sur les treize semaines de tournage et le scénario basé sur deux temporalités différentes.

en plus
soutenir
Recevez l’actualité tech et culture sur la Newsletter cesar
Inscrivez-vous
OK
Non merci, je suis déjà inscrit !