par Carole Lépinay
11 avril 2017 - 10h55

Ouija : les origines

VO
Ouija : Origin of Evil
année
2016
Réalisateur
InterprètesElizabeth Reaser, Annalise Basso, Lulu Wilson, Henry Thomas
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Los Angeles, 1967. Alice Zander (Elizabeth Reaser), veuve et jeune mère désargentée, essaie tant bien que mal de gagner sa vie grâce à des séances de spiritisme. Afin d’appâter les clients, elle a monté toute une mise en scène derrière laquelle se cachent ses gamines complices. Mais l’arnaque tourne court lorsque la petite dernière est frappée par un esprit maléfique.


Prequel de la tentative d’épouvante ratée de Stiles White (Ouija, 2014), les origines de la fameuse planche Hasbro convoquent tous les motifs routiniers du genre. Une famille monoparentale endeuillée et criblée de dettes, un prêtre toujours partant pour des cas de possession avancée, une maison habitée par quelques esprits énervés… Mais Mike Flanagan, en fin connaisseur du genre (Oculus, Hush, Before I Wake tiennent plutôt bien la route) dose efficacement ses incursions fantastiques dans un décorum vintage et soigné (on apprécie les références à Halloween et Poltergeist lors de scènes de contemplation télévisuelle ou face au miroir). La brèche ainsi innocemment ouverte change le jeu en un cauchemar glaçant.

 

Et avec ses yeux blancs et sa bouche grande ouverte, la petite Doris Zander (Lulu Wilson) a de quoi réveiller les monstres inquiétants de Lucio Fulci (L’au-delà, 1981) ou l’armée végétale des Body Snatchers…

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Ouija : Origin of Evil
Tous publics
Prix : 16,99 €
disponibilité
14/03/2017
image
BD-50, 98', zone B
1.85
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Allemand DTS 5.1
Espagnol DTS 5.1
Italien DTS 5.1
sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, allemand, italien, espagnol, néerlandais, danois, finnois, norvégien, suédois, portugais
8
10
image

Avec son décorum vintage pré‑Seventies doucereux, Ouija : les origines a de quoi plaire. Bien sûr, tout est plutôt ouaté et la dominante rose‑orangé très marquée, mais la HD enveloppe le tout d'une belle brillance pour un rendu final assez cossu à l'intérieur (tous les objests sont bien lisibles) comme à l'extérieur (vraiment une belle photo signée Michael Fimognari). Pas de défaut à noter même lors des scènes les plus intenses… dans la cave bien sûr.

7
10
son

Aïe. La VF DTS 5.1 fait un peu mal aux oreilles avec ses voix désincarnées et son ampleur un peu juste. Passez en VO pour plus d'activité et des détails un peu partout dans la pièce. La bande‑son a été dosée avec parcimonie afin d'éviter les pièges du genre mais le caisson de basses s'active tout de même aux moments opportuns. Même chose pour l'ampleur qui a pris le pas sur l'impact. Pas de grosse démonstration de force donc, mais un son équilibré et reposant au final.

5
10
bonus
- Commentaires audio de Mike Flanagan, le scénariste/réalisateur/monteur
- Scènes coupées (17')
- Making of (9')
- La maison de l'horreur (5')
- La fille derrière Doris (4')

Un making of qui n'en a encore une fois que le nom (en fait, des interviews promo) et un petit module sur la jeune Lulu Wilson qui interprète brillamment la flippante Doris à l'écran. Ce sont surtout les commentaires audio qui valent le détour. À condition bien sûr d'avoir quelques véélités techniques et cinéphiles. 

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