Où avais-je la tête ?
Paul-Vincent (Hippolyte Girardot) est un as de la finance, mais un handicapé de l'amour. En déplacement en province pour affaires, il fait la connaissance d'Agnès (Judith Rémy), une jeune femme pétillante et fantasque. Tout son opposé. Et par malheur, elle ne va pas tarder à débarquer dans son loft froid comme la mort où rien ne dépasse, et à chambouler toutes ses croyances sur les femmes et la vie à deux.
Comédie romantique un brin décousue de Nathalie Donnini, dont c'est le premier long métrage, Où avais-je la tête brille par ses dialogues souvent drôles et toujours justes, et son interprétation. La réalisation un brin « old school » et la mise en scène manquent certainement de punch, mais le charme opère. La musique aidant, on suit avec plaisir l'éveil au monde de cet être plus hermétique qu'une huître, par le truchement d'une petite fée venue de la planète Vénus. Pourquoi pas ?