Open Water 3 : les abîmes de la terreur
Trois amis partent en Australie afin de participer à une plongée de l’extrême. Si la somme de 100 000 $ proposée par l’émission de télé‑réalité qui l’organise reste attractive, la virée dans une cage à plusieurs mètres de profondeur tourne bientôt au cauchemar…
En 2003, Chris Kentis adaptait avec les moyens du bord l’histoire vraie d’un couple de plongeurs chevronnés perdus au large des Bahamas avec une horde de squales à leurs trousses. Une maîtrise habile du hors‑champ en même temps qu’une exploitation efficace d’un huis clos terrifiant à ciel ouvert, et le tour horrifique était joué.
Or, la franchise pourtant prometteuse a cessé d’interroger nos peurs primales au profit d’un récit grossièrement spectaculaire dans lequel des proies humaines testent la cruauté naturelle de la chaîne alimentaire. Réalisé en found‑footage, ce troisième opus n’en garde que les tremblements stériles jusqu’à l’épuisement. On peut éviter.