Ong-Bak 3, l'ultime combat
Thaïlande, XVe siècle. Après un combat sanglant, les forces physiques de Tien (Tony Jaa) sont largement amoindries. Torturé, les os brisés, il est laissé pour mort aux confins d’un village. Heureusement, Kim (Primrata Dechudom), Mein (Petchai Wongkamlao) et d’autres habitants lui viennent en aide et le ramènent à la vie. Pour contrer ses démons, Tien pratique la méditation de manière intensive. Mais un jour, ses ennemis ressurgissent. Tien devra alors affronter le Roi, oppresseur du peuple, ainsi que de mystérieux tortionnaires vêtus de noir.
Prétendue suite directe du précédent, Ong-Bak 3 laisse le dynamisme spectaculaire des combats de côté (les innombrables ralentis lors des affrontements en témoignent), pour se perdre dans une échappée mystique, à travers lequel le héros rejoint l’éveil et l’harmonie. D’accord pour l’immersion dans la philosophie bouddhiste, mais justifie‑t‑elle la pauvreté scénaristique, la carence en action et la lenteur contrariante du film ?