par Paco Altura
31 octobre 2018 - 15h58

Ocean's 8

année
2018
Réalisateur
InterprètesSandra Bullock, Cate Blanchett, Anne Hathaway, Sarah Paulson, Rihanna, Helena Bonham Carter
éditeur
genre
sortie
25/09/2024
notes
critique
5
10
A

Debbie Ocean, la sœur de Danny qui vient de mourir, a profité d’une peine de cinq ans de prison pour préparer le vol du Toussaint, un collier inestimable créé jadis par un grand joaillier parisien. Sortie de prison, Debbie recrute une équipe capable de contourner les sécurités prévues pour le grand gala du Metropolitain Museum à New York, un événement mondain qui offrira la seule opportunité pour le casse. Mais pour faire « venir » le bijou au gala du Met, Debbie doit aussi engager, sans qu’elle le sache, Daphné, une vedette de cinéma qui portera le fameux collier durant l’événement.

 

Passé le choc de découvrir ou redécouvrir le visage intégralement refait et inexpressif de la jadis ravissante Sandra Bullock (Debbie), on détaille sans beaucoup palpiter la construction de ce casting cossu qui s’agite sur un scénario prétexte. Les héroïnes manquent de contour, beaucoup ne servent pas à grand‑chose dans l’intrigue, mais certaines profitent malgré tout de scènes permettant de rire. À ce petit jeu, c’est Anne Hathaway (Daphné) qui l’emporte en minauderie. Côté gouaille, Awkwafina décroche la palme. Mais le seul vrai réjouissant décalage est proposé par Helena Bonham Carter qui campe Rose Weil, une styliste à la ramasse enrôlée par l’équipe.


Cousu de fil blanc, le film n’hésite devant aucun cliché pour faire avancer l’invraisemblable casse (ah, informatique « magique », quand tu nous tiens) et déploie un peu vainement des paravents pour dissimuler deux principaux retournements de situation assez prévisibles. Le seul vrai choc est d’apercevoir la véritable Anna Wintour, la grande prêtresse de Vogue, qui a accepté de faire quelques apparitions en personne et sans ses sempiternelles lunettes de soleil.


S’il n’offre aucune surprise, le récit délasse malgré tout avec efficacité et profite d’une indéniable patine glamour, notamment lors de la très jolie reconstitution, dans les vrais décors, du fameux gala du Met. C’est déjà ça. Mais cela reste peu.

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4k
cover
Tous publics
Prix : 29,99 €
disponibilité
17/10/2018
image
1 UHD-66 + 1 BD-50, 110', toutes zones
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
bande-son
Français Dolby Atmos
Français Dolby TrueHD 7.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Hongrois Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, néerlandais, croate, grec, hongrois, portugais, roumain, turc
8
10
image

Contrairement au Blu‑Ray qui présente un manque de piqué certain, la chirurgie esthétique que s'est infligé Sandra Bullock est visuellement douloureuse en 4K UHD (tournage en 3,4K, Digital Intermediate probablement 2K). Le reste du film n'est que glamour, glamour et encore glamour. Homogénéité remarquable des éclairages, ambiances raffinées hautement cinégéniques, on croirait presque tourner les pages du magazine Vogue, particulièrement lors de la séquence du gala. 

 

Le label HDR Dolby Vision offre une lisibilité à toute épreuve au cours des très nombreuses scènes de nuit ou de pénombre, les noirs brillent sans écraser les jolies nuances des toilettes de ces dames ou les carnations de peau, toutes différentes. Même constat pour la brillance qui n'a d'égale que la blondeur de Cate Blanchett… Un petit joyau en somme, qui n'évite pas le côté lisse de l'entreprise pour un rendu presque « trop beau ».

 

 

 

7
10
son

Une VO tonique, correctement spatialisée, dynamique et pétillante à souhait qui évite soigneusement de trop en faire pour ne pas agresser les oreilles du public. Pas de scènes d'action à proprement parler dans le film (ceci explique aussi cela…) mais de la vigueur et de la netteté dans chacune des actions, avec des ambiances bien enveloppantes que l'on doit clairement au Dolby Atmos. 

 

Ce design sonore parvient à donner une impulsion au film et pas mal d'énergie. Ce qui est loin d'être négligeable. La version française possède ce même élan, les voix originales en moins. Autant dire qu'il ne faut même pas y penser.

5
10
bonus
- Scènes coupées (deux scènes) (1')
- Recréer le gala du Met (12')
- Un vol en talons (11')
- Équipe Ocean's 3.0 (13')
- Blu-Ray du film

Au milieu d'un baratin promotionnel tonique ‑hormis la très cash‑pistache Cate Blanchett‑ pas grand‑chose à se mettre sous la dent. Néanmoins, on peut jeter un œil à l'intéressant bonus consacré à la reconstitution du gala du Met. Manifestement, Anna Wintour, la patronne de Vogue, a tiré des ficelles pour permettre à l'équipe de recréer un événement fastueux. Le bonus est court mais riche en anecdotes et permet de mieux apprécier le travail réalisé sur les décors et les costumes, particulièrement les robes portées par les actrices.

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