Nos 18 ans
Début des années 1990, une bande de lycéens révisent le bac, songent déjà à l’oral et aux vacances, s'aiment et se séparent au rythme de Téléphone, Depeche Mode, des Rita Mitsouko…
Il y a Léo, ado rêveur qui tombe fou amoureux de Clémence, dont le père (Michel Blanc) est son prof de philo ; Richard, le séducteur transparent et benêt ; Maxim, le naïf attachant ; et une flopée d’autres personnages qui glissent sur un monde cotonneux et irréel, entre les productions AB et L’hôtel de la plage.
Un soupçon de La boum (amourettes lisses et Bernadette Lafont dans le rôle de la grand-mère sympa), un zeste des Sous-doués passent le bac (comment fabriquer des antisèches ?), une histoire ultra-formatée et un récit qui lorgne constamment du côté des séries télé (Plus belle la vie), Nos 18 ans possède le charme de ces films un peu vieillots.
Une sorte de Péril jeune sous Lexomyl qui est le remake, en moins réussi, d’Un jour avant l’examen, comédie italienne réalisée par Fausto Brizzi en 2007.