Nobel Son
Eli Michaelson passe de l'allégresse alors qu'on s'apprête à lui remettre le prix Nobel de Chimie, à la détresse la plus totale lorsqu'il apprend que son fils, Barkley, a été enlevé. La rançon est de 2 millions de dollars, exactement la somme que doit recevoir le chimiste pour ses travaux. Mais à tout bien y réfléchir, son fils est un bon à rien et son ex‑femme une harpie infréquentable…
Quel dommage que le scénario et la mise en scène ne soient pas à la hauteur du casting quatre étoiles que se sont offert les producteurs de Nobel Son. Alan Rickman est délicieusement mesquin, pleutre et prétentieux, Eliza Dushku juste sublime, Danny Devito irrésistible et Bill Pullman vachard et retord à mort.
Cette belle brochette de comédiens méritait mieux que cette histoire manquant de rebondissements et de véritable mise en scène. La démarche « auteurisante » du metteur en scène est tellement flagrante qu’il semble plus préoccupé par ce que vont dire les critiques, que par son film à proprement parler. Même la scène d’amour passe à côté de son sujet. Avec une comédienne comme Eliza Dushku, il fallait le faire…
Au final, Nobel Son et ses quelques bonnes idées ne transforment pas l'essai. Dommage.