par Carole Lépinay
17 mars 2011 - 15h46

No et moi

année
2010
Réalisateur
InterprètesJulie-Marie Parmentier, Nina Rodriguez, Antonin Chalon, Bernard Campan, Zabou Breitman, Grégoire Bonnet
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Lou (Nina Rodriguez), 13 ans, est une enfant précoce. Déjà en classe de seconde et bûcheuse confirmée, elle choisit de faire un exposé sur les SDF. Et pour mieux s’immerger dans les conditions de vie de ces derniers, la jeune adolescente décide d’interviewer Nora, dite « No » (excellente Julie‑Marie Parmentier, comme toujours). Lou n’a pas d’amis et quand elle rentre des cours, ses parents ne respirent pas vraiment la joie de vivre. Ainsi, elle se lie d’amitié avec No et se met en tête de l’aider à s’en sortir, voire même de l’héberger.

Adapté du roman éponyme de Delphine de Vigan, No et moi ressemble à un conte moderne très loin des restrictions limitées de la réalité. De toute évidence, on peine à croire à l’hospitalité aveugle de ces parents acceptant d’abriter une jeune inconnue déboulant de nulle part. Mais il reste ce côtoiement cruel de la réalité : le bitume, la grisaille parisienne, la gare d’Austerlitz (comme abri de fortune), les bus et les troquets, soit autant d’éléments urbains qui soudent bientôt les deux jeunes filles que tout opposait. Touchant, mais l’insistance d’une voix‑off superflue et la mièvrerie des sentiments plombent un peu l’ensemble.

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dvd
cover
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
23/03/2011
image
DVD-9, 98', zone 2
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Français Dolby Digital 2.0
Français pour aveugles et malvoyants
sous-titres
Français pour sourds et malentendants
7
10
image
C'est l'hiver à Paris, il fait froid, le vent s'engouffre dans les doudounes et la mélancolie nous envahit doucement à la vue de ces images douces‑amères. On note toutefois une bonne définition, une gamme de couleurs judicieuse et une douceur agréable, pour une qualité générale appréciable.
7
10
son
Ces deux pistes profitent du beau travail effectué autour du son. Bien sûr, le 5.1 nous satisfait davantage, mais la stéréo ne démérite pas. On apprécie dans les deux cas la densité des dialogues, la présence continue des ambiances de rue et leur restitution sur les enceintes arrière (en 5.1 uniquement bien sûr). Pas mal pour ce film plus intime que démonstratif.
2
10
bonus
- Photographies de Gilles Coulon sur la version intégrale de la chanson Hush Hush par Anna Chalon (3')
- Bande-annonce (2')
- Espace promo de l'éditeur
Courte séance photos sur chanson sombre, laquelle nous remémore les instants forts du film.
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