Nine Dead
Neuf individus qui n’ont a priori aucun lien entre eux se retrouvent séquestrés dans une pièce insalubre. La règle est toute simple : toutes les dix minutes, ils ont droit à une petite visite express de leur kidnappeur. S’ils ne trouvent pas la raison pour laquelle ils se sont retrouvés dans cette situation, ils passent à la trappe les uns après les autres. Car bien entendu, chacun d’eux a une bonne raison de mourir. Du policier aux mains souillés en passant par l’homosexuel pédophile et violeur, personne n’a l’air irréprochable et il existe, sans aucun doute, un motif à cette présence contrainte. Mais il le faut le deviner très rapidement, sous peine d’extermination.
Nine Dead, soit le film d’horreur et sa formule en huis clos sur laquelle repose cette certitude du parti‑pris pseudo efficace. Et pourtant, il est arrivé plus d’une fois que la formule magique ne fonctionne pas, la série des Saw en est, d’ailleurs, le parfait exemple.
Après moult bavardages, règlements de comptes et autres tentatives égoïstes de survie, la menace de liquidation finit par arriver comme un soulagement. Quelle délivrance donc, de voir surgir ce vengeur masqué qui met enfin un terme à ce concentré de plaies humaines. Neuf morts, et c’est tant mieux.