par Éric Le Ven
20 avril 2016 - 10h03

Night Fare

année
2015
Réalisateur
InterprètesJonathan Howard, Jonathan Demurger, Fanny Valette
éditeur
genre
notes
critique
2
10
A

Après une soirée parisienne bien arrosée, Luc et Chris, son ami anglais, montent dans un taxi pour rentrer chez eux. Arrivés à destination, ils s'enfuient sans payer la course. Sauf qu'ils sont tombés sur le mauvais chauffeur...

Après Les fils du vent et Scorpion, Julien Seri prend les commandes de Night Fare, un clip vidéo de 81' sponsorisé par Chrysler, bourré de tics visuels et visiblement taillé pour l'international. Mais pour que ça marche, il aurait déjà fallu un accompagnement musical à la hauteur, dans la lignée de la musique électro de Kavinsky par exemple (Drive).

En l'état, on sent dès les premières images que cet ersatz esthétisant de Duel et Taxi n'est que de la poudre aux yeux.

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blu-ray
cover
- de 12 ans
Prix : 14,99 €
disponibilité
17/05/2016
image
BD-50, 81', zone B
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français/Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Français/Anglais DTS-HD Master Audio 2.0
Français en Audiovision
sous-titres
Français pour malentendants
8
10
image
Visuellement c'est léché, ultra‑défini et ultra‑contrasté, mais sans être vraiment beau. Rien qui accroche vraiment l'œil en tout cas. C'est d'autant plus dommage que le film misait beaucoup sur son esthétique.
7
10
son
Signée Alex Cortès (Martyrs), la bande originale lorgne évidemment du côté de Kavinsky sans jamais lui arriver à la cheville. Et même si le mixage 5.1 est ample, généreux en basses et actif à l'arrière, tout cela reste factice et superficiel.
5
10
bonus
- Commentaire audio du réalisateur
- On part en vacances ou on fait un film ? : making of (14')
- Avant-première au Max Linder Panorama (6')
- Les origines expliquées (9')
- Les Ululeurs (2')
- Bandes-annonces
- Bonus caché
Pour ceux que l'exercice du commentaire audio rebute, cette trentaine de minutes de suppléments condense ce qu'explique Julien Seri dans son commentaire audio. Et à vrai dire, vu la vacuité du film, c'est amplement suffisant.
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