NCIS Los Angeles saison 1
Si le tandem G. Callen (Chris O’Donnell) et Sam Hanna (LL Cool J), les deux compères de NCIS Los Angeles, fonctionne plutôt bien, ils sont aussi les héritiers d’une formule inoxydable qui a fait les beaux jours des séries TV US (le tandem de flics), mais qui commence aussi à être sérieusement usée, en tout cas sous cet angle‑là.
Cette déclinaison de NCIS enquêtes spéciales, elle‑même dérivée de Jag, ne prend absolument aucun risque. Et c'est bien là tout le problème. Les personnages sont cool, soit, mais bien trop politiquement corrects pour susciter la moindre tension ou empathie. Seule bouée de sauvetage, leur QG californien hyper‑high‑tech et les décors extérieurs, toujours ensoleillés et dépaysants.
Vous l'aurez compris, côté innovation, il faudra repasser. Épisode après épisode, les auteurs appliquent à la lettre l’intégralité du manuel du parfait petit auteur de série policière. Tout est prévisible, de l’intrigue principale aux histoires secondaires, en passant par les rebondissements et l’interaction entre les protagonistes, caricatures grossières de personnages déjà vus ailleurs une bonne centaine de milliers de fois.
Même les répliques censées être drôles tombent lamentablement à plat, comme de veilles crêpes sans levure, balancées par des acteurs qui cachetonnent, capables de faire passer l’équipe d'Hélène et les garçons pour des clones de Laurence Olivier. Reste les scènes d’action, joliment troussées. Mais est-ce suffisant pour passer un bon moment ? Il faut croire que oui, car actuellement, NCIS Los Angeles est dans le trio de tête des séries qui cartonnent aux USA.