par Carole Lépinay
21 novembre 2014 - 15h36

My Soul to Take

année
2012
Réalisateur
InterprètesMax Thieriot, John Magaro, Denzel Whitaker, Zena Gray, Emily Meade, Raul Esparza
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Riverton, États‑Unis. Une nuit, un père de famille souffrant de troubles de la personnalité assassine sa femme ainsi que sept autres personnes. Seule sa petite fille, Leah (Courtney Stow), sort indemne du carnage. Seize ans plus tard dans la même ville, alors qu’un groupe d’adolescents célèbrent jour pour jour leur anniversaire, d’étranges événements font simultanément leur apparition.

My Soul to Take marque le grand retour de Wes Craven, maître incontesté du fantastique à qui l’on doit la naissance du plus célèbre rescapé des flammes de l’enfer à pull rayé, Freddy Krueger.

À travers ce thriller fantastique, le cinéaste des rêves s’aventure en banlieue américaine marginalisée à cause de son passif macabre, son terrain de prédilection. En outre, la tare collective gangrénée par une affaire traumatique de serial‑killer gagne, comme toujours chez Craven, la sphère individuelle et plus profonde encore, celle du « ça » refoulé par Bug (Max Thieriot), ado blondinet mal dans ses pompes, tiraillé entre des projections fantasmatiques et des interrogations d’ordre identitaire (il ne connaît pas son père).

Enfin, le mystère demeure quant à l’identité de l’épouvantail lugubre et masqué qui décime au compte‑goutte les jeunes lycéens, et c’est probablement à partir de la seconde partie du film que le cauchemar pur échappe à Craven, trop occupé à manipuler les ficelles usées des rebondissements à répétition, façon Scream. Tant pis pour le premier degré.

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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
29/10/2014
image
BD-50, 107', zone B
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Audio 3D
sous-titres
Français, français pour sourds et malentendants
8
10
image
Sombre mais maîtrisée, cette image arbore une petite patine old school pas pour nous déplaire avec légère texture argentique, noirs corsés et blancs légèrement brûlés. On aime les personnages toujours bien détourés, mais aussi les arrière‑plans cotonneux et énigmatiques.
8
10
son
Battements de cœur, bruits métalliques, chaînes, apparitions furtives : retour aux sources de l'horreur juvénile avec une ribambelle d'effets sonores correctement dispatchés à l'arrière et bien localisables, et une amplitude partie prenante dans la tension générée par le film. C'est sec, vif, percutant (en VO surtout, même si la VF n'est pas loin derrière).
5
10
bonus
- Making of (5')
- Interviews (9')
- Scènes coupées (22')
- Début et fin alternatifs (5')
- Commentaires audio du réalisateur et des principaux comédiens
Si le début et la fin alternatifs peuvent susciter un petit intérêt, le reste n'était pas indispensable. Hormis les commentaires audio, morceaux de choix de cette interactivité.
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