par Carina Ramon
08 février 2012 - 10h50

My Fair Lady

année
1964
Réalisateur
InterprètesRex Harrisson, Audrey Hepburn, Stanley Holloway, Wilfrid Hyde-White
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

Suite à un pari fou, le Professeur Higgins (Rex Harrisson) décide de transformer une roturière (Audrey Hepburn) en une aristocrate respectable. Higgins tente alors d’introduire sa protégée dans la haute société.

My Fair Lady (auréolé de huit Oscars) a inspiré d’innombrables films : de L’éducation de Rita à Pretty Woman en passant par Un fauteuil pour deux, on ne compte plus ces films « cendrillonesques » basés sur ce principe fondateur de la nation américaine : l’ascension de l’échelle sociale.

Un classique de la comédie musicale tourné en Super Panavision 70 et présenté ici sur une copie de toute beauté.

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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
01/02/2012
image
BD-50, 173', toutes zones
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
bande-son
Français Dolby Digital 2.0
Anglais DTS-HD Master Audio 7.1
Italien Dolby Digital 2.0
Allemand Dolby Digital 2.0
Espagnol Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, allemand, danois, espagnol, italien, japonais, néerlandais, norvégien, portugais, finnois, suédois
10
10
image
Wahou… Très peu de défauts (de rares points blancs) et une compression top pour un résultat stupéfiant et une copie sublime qui retrouve un éclat sans doute jamais atteint jusqu'alors. Toute la beauté des films de Cukor révélée : des rouges profonds, des verts denses et bleus pleins (ne vous fiez pas aux photos ci‑contre qui, elles, n'ont pas été restaurées). Et ça commence fort avec la première séquence sous la pluie, dans un environnement assez sombre, et pourtant resplendissante. La suite ne sera qu'un festival de couleurs. Elles irradient l'écran (rappelons que le film a été tourné en Super Panavision 70 et Technicolor) et offrent une fraîcheur inédite aux toilettes de ces dames. Les dégradés de gris découpent quant à eux à merveille les décors et les intérieurs cossus. Bref, la HD offre ici le meilleur d'elle‑même et dévoile même quelques astuces de tournage comme l'utilisation des fameuses nuits américaines…
7
10
son
En anglais DTS‑HD Master Audio 7.1, les chansons retrouvent une plénitude insoupçonnée sur les enceintes arrière, épaulées par quelques ambiances qui répondent en écho à la scène frontale. Notons aussi l'utilisation intéressante du caisson de graves. Comparativement, la VF paraît aigüe, presque fermée. VO obligatoire donc pour l'ampleur, malgré une répartition un peu étrange des voix.
8
10
bonus
- Commentaires audio de Gene Allen, Marni Nixon, Robert A. Harris, James C. Katz en VO non sous-titrée
- Making of : du passé au présent (58')
- Six petits films tournés de 1963 à 1964 (13')
- Commentaires sur une Lady par Andrew Lloyd Webber et Martin Scorsese (2')
- Photos
- Bande-annonce
On commence fort avec un focus sur la restauration du film. Un véritable sauvetage qui a coûté 600 000 dollars à Warner à l'époque, pour notamment réparer le négatif original, cassé et déchiré de toutes parts. Une erreur au stade de la copie de travail, et c'était la disparition totale du film. Une percée dans l'industrie du cinéma, son savoir‑faire, et une plongée passionnante dans les archives (parfois très mal rangées !) des studios. Suivent divers modules filmés d'époque, dévoilant la Première du film à Los Angeles, Rex Harrisson aux Golden Globes, la remise des Oscars, Cukor en train de diriger la baronne Dina Rothschild, ou encore deux chansons alternatives d'Audrey Hepburn. Une mine d'informations. Quant aux interventions d'Andrew Lloyd Webber et Martin Scorsese, elles nous éclairent un peu plus encore sur ce chef‑d'œuvre du cinéma malgré leur courte durée. Seule fausse note de ces bonus, les commentaires non sous-titrés en français.
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