Mum & Dad
Lena (Olga Fedori), une jeune Polonaise, travaille comme agent d’entretien à l’aéroport d’Heathrow de Londres. Elle y fait la connaissance de Birdie, une jeune fille très loquace et sympathique. Un soir, en quittant son travail, Lena rate le dernier bus. Sa collègue lui propose alors de l’héberger chez ses parents pour la nuit. Mais Lena est bien loin de se douter qu’une fois franchi le seuil de la maisonnée, sa vie va basculer dans un effroyable cauchemar.
Mum & Dad se veut dérangeant et opte pour l’injection permanente d’ingrédients gore afin de provoquer la nausée. Néanmoins, trop d’entailles, de giclées de sang, de coupures et autres boucheries, soit une frontalité grotesque qui tranche avec la froideur silencieuse de psychopathes accomplis, provoque l'overdose.
L’éternelle structure en huis clos, propice à la montée du calvaire, entrecoupée de plans extérieurs, d’avions en plein vol, rappelle de toute évidence les pièces insalubres de l’interminable série Saw. Un corps mutilé et crucifié le jour de Noël, ou un morceau de chair humaine d’où dégouline du sperme, n’alimentent en rien les mécanismes de l’horreur. Ce qui se veut choquant finit par lasser. Interminable. On préférera voir le récent Train.