Mulberry Street
En dépit de la canicule, les habitants de Mulberry Street, New York, poursuivent leurs activités quotidiennes tout à fait normalement. Mais ils ne tardent pas à réaliser qu’un mystérieux virus est en train de se propager dans toute la ville : des individus victimes de morsures de rats se métamorphosent, développent un côté bestial et contaminent à leur tour les humains en les mordant. Sept survivants trouvent refuge dans un petit immeuble du quartier et tentent de défier l’invasion des hommes-rats.
Encore un film sur la propagation d’un mal, comme il y en a eu tant depuis Night of the Living Dead de George A. Romero (1968). Mais ici, pas d’entre-deux imaginable. Les êtres humains deviennent des rats en puissance pourvus de l’instinct de « dévoration », sans aucune autre ambiguïté.
Malheureusement, on peine à croire à cette déshumanisation totale. La frontalité avec laquelle le réalisateur aborde le thème de la contamination pure ne lui confère aucune autre issue du point de vue de la mise en scène, si ce n’est de filmer bêtement des hommes en proie à une rage animale et s’attaquant à des survivants humains. What else ?